Le beau langage (suite)
Proposé par Les Piquets
On se souvient de la logorrhée commise à deux par le fils Hollande et la « professeurE-chercheurE » Valérie Martin dont nous nous faisions l’écho sur ce blog il y a quelques jours. C’est au tour de notre ineffable ministre de l’éducation nationale de s’illustrer dans un livre qu’il a intitulé « la Révolution Française n’est pas terminée ».
Les quelques lignes qui suivent démontrent la dérive sectaire presque religieuse de cet idéologue bobolchévique. De quoi être particulièrement inquiet quant à la morale laïque qu’il veut dispenser à nos enfants.
« La révolution est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »
Commentaire
Par Saharien
Un texte révélateur… Peillon est dans la droite ligne des « grands ancêtres ». Il faut relire les « Institutions » du beau Saint-Just, le dandy de la Révolution, dans lesquelles il expose son programme d’organisation de la société; le chapitre sur l’éducation commence par cette phrase:
« Les enfants appartiennent à leur mère jusqu’à cinq ans, si elle les a nourris, et à la république ensuite, jusqu’à la mort. »
C’est à peu près ce qu’a déclaré une collègue de Peillon pour laquelle l’enfant appartient à l’Etat.
Une éducation exemplaire!
Par Saharien
On sait l’importance que le ministre Vincent Peillon attache à l’enseignement de la morale, du primaire à la terminale.
Or il s’est trouvé des fouineurs pour découvrir sur la page Facebook du jeune Elie Peillon, fils du susdit ministre, le message suivant à l’adresse des manifestants anti mariage gay:
On voit qu’en matière de tolérance, de « vivre ensemble » et de « respect de l’autre », comme en matière d’orthographe, ce ministre ferait bien de commencer par s’occuper de sa progéniture…
Le sondage du jour: faut-il recruter de nouveaux enseignants?
Proposé par ViDe
L’échec scolaire, le mal être des enseignants, les incivilités à l’intérieur même des établissements, c’est parce que l’on a pas suffisamment engraissé le mammouth: tout le monde en est convaincu… N’est ce pas Monsieur Peillon?
Le CPF du jour : un élève marocain qui bat son professeur
Réaction à la dépêche AFP de Julie Fraysse du 13/09/2012 : Bordeaux, un professeur roué de coups par un lycéen après une divergence en cours
Proposé Par Tresa
…Et le CPF du jour est un élève marocain qui a dégradé le lycée dans lequel il était scolarisé et battu son professeur suite à un « débat relatif au système politique en vigueur dans son pays d’origine ».
On notera une nouvelle fois à cette occasion, les efforts incroyables des auteurs de la première dépêche et des « copier-colleurs » des différentes rédactions qui ont du diffuser l’information, pour dissimuler l’origine ethnico-religieuse de l’auteur des faits. Allant même pour certains, jusqu’à semer le doute sur la responsabilité de l’enseignant, en laissant entendre qu’il avait provoqué le pauvre CPF…
On admirera aussi les circonvolutions verbales des uns et des autres, du proviseur au ministre, en passant par la rédactrice de cette dépêche, pour minimiser l’affaire…
Le proviseur du lycée, Dominique Margueritat, a évoqué un différend qui a surgi pendant un débat en cours sur le « système politique du pays dont est originaire l’élève, le Maroc », une « situation pédagogique banale n’ayant rien à voir avec la religion ». Selon lui, l’élève a voulu approfondir le débat, l’enseignant a refusé, et sa colère aurait été provoquée par le fait que le professeur a menacé de prévenir son père. Selon une source proche de l’enquête en revanche, « ils auraient été en désaccord sur certaines personnalités du monde arabe » Ben voyons! Comme deux gentlemen d’un très feutré club londonien peuvent être en désaccord sur un point de géostratégie…
« mais il ne semble pas qu’il y ait eu de provocation » de la part de l’enseignant. Soyons certain que tout sera fait pour culpabiliser l’enseignant qui a ethnico culturellement tort.
Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, a condamné « fermement » les deux agressions. « J’ai demandé à ce que l’institution soit auprès des professeurs et pas seulement dans l’indignation –je suis indigné et j’espère tous les Français avec moi– mais en même temps dans l’action judiciaire » non, l’indignation, ça ne marche que dans un sens : quand un CPF, sur un scooter volé, est renversé par une voiture de police par exemple.
A Paris, le Front national a tenu à apporter « son plus entier soutien » au professeur bordelais « tabassé par un de ses élèves après un cours sur les religions, ainsi qu’à l’ensemble des enseignants confrontés au même type de violence », selon Florian Philippot, vice-président du parti d’extrême droite. Là on sent la rage du journaliste, la bave à la commissure des lèvres, éructant le qualificatif d' »extrême droite » comme Luchini qui hurle un pathétique « Fassschiiiste! » dans Uranus.